Chroniques Méditerranéennes

Chroniques Méditerranéennes et Nathalie Simon vous emmènent cette semaine autour d’un des joyaux de la Provence, entre les Alpes-Maritimes et le Var : le massif de l’Estérel. Ces roches volcaniques rouges vives qui se jettent dans le bleu de la mer forment un décor de carte postale emblématique de la Méditerranée.

Le voyage commence en plein coeur du massif où Nathalie fait la connaissance de Joseph, dit “L’Ours de L’Estérel”. Guide forestier, il nous en raconte les secrets qu’il connaît comme sa poche : pourquoi cette roche si rouge, à quoi servent les pierriers… et également l’histoire du nom “Estérel” et sa légende !

En bas des pentes escarpées de l’Estérel, Nathalie retrouve Olivier, pêcheur au port du Poussaï de Saint-Raphaël. Un des derniers pêcheurs professionnels, il a su s’adapter aux changements climatiques et à la raréfaction des poissons en diversifiant son activité : il pêche l’anémone de mer !

Ce produit typique de la région est livré directement par Olivier au restaurant étoilé Le Relais des Moines, où Nathalie retrouve le chef Sébastien en cuisine pour accommoder les anémones. Sébastien initie alors Nathalie à un cours de cuisine fusion, entre Japon et Méditerranée, en préparant les anémones simplement dans un appareil à tempura. Suivez bien les conseils du chef étoilé pour réussir ces beignets de la mer !

Nathalie reste en bord de mer pour la prochaine escale, direction la base nautique d’Agay, à la découverte des joutes provençales. Sport à part entière, comme l’explique Coco l’entraîneur du club ; les joutes font également partie intégrante du patrimoine méditerranéen. Et comme une démonstration vaut toujours mieux qu’une longue explication, Nathalie va se jeter à l’eau… littéralement !

Pour clôturer ce voyage dans l’Estérel, Nathalie retourne au coeur de la nature à la découverte de la forêt domaniale, espace protégé de 6 000 hectares. Classée “Natura 2000”, cette forêt abrite une faune et une flore exceptionnelle, comme l’indique Christophe, technicien forestier de l’ONF. Et pour protéger ce cadre incroyable, entretien et aménagements sont nécessaires : c’est le travail des ouvriers forestiers comme Jérémy et Mickaël qui oeuvrent chaque jour à ce que le massif de l’Estérel demeure aussi magique que son histoire…